
Depuis quelques années, la réalité virtuelle fait de plus en plus parler d’elle. Elle fascine aussi bien les entreprises que le grand public. En 2021, c’est près de 11 millions de casques de réalité virtuelle qui ont été vendus à travers le monde. Mais suite à cette augmentation, une question se pose : la réalité virtuelle représente-elle un danger pour l’utilisateur ?
Qu'est ce que la réalité virtuelle ?
C’est une technologie immersive qui permet à un utilisateur d’être plongé dans un environnement artificiellement généré par un ordinateur. Accessible notamment via l’utilisation d’un casque de réalité virtuelle que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel.
Initialement utilisée dans le monde des jeux vidéos, la réalité virtuelle, “virtual reality” (VR) en anglais, s’est diversifiée et est maintenant présente dans de nombreux domaines.
◈ La formation
◈ La santé
◈ Le commerce
◈ L’immobilier
◈ Le tourisme
Et pleins d’autres …

Une diversification qui a amenée une augmentation du marché des casques de réalité virtuelle de 348% entre 2020 et 2021.
Une des craintes du grand public à propos de la réalité virtuelle, ce sont les dangers survenant sur la santé de l’utilisateur. Avec son arrivée la VR a fait émerger de nouveaux termes comme la cybercinétose.
Qu'est ce que la cybercinétose ?
Si vous n’avez jamais entendu ce terme peut être que ce son équivalent anglais vous dit quelque chose : la “motion sickness”. C’est un mal physique qui se manifeste dans le virtuel. Comparable à un mal des transports, elle engendre des maux de tête, des nausées, des vertiges et une sensation de malaise. Ces symptômes peuvent se déclencher après une exposition courte ou prolongée à la réalité virtuelle.
Selon un sondage de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et de du travail (ANSES), ce phénomène toucherait 30 à 50% des utilisateurs.
Face à ce problème l’ANSES à rédigé “un guide des bonnes pratiques” pour réduire la cybercinétose :
◈ Stopper l’utilisation du casque de VR dès l’apparition des symptômes ;
◈ Se reposer une à deux heures après la séance ;
◈ Eviter toute exposition aux écrans 2 heures avant le coucher ;
◈ Limiter ou éviter l’utilisation pour les personnes sensibles (femmes enceintes, personnes atteintes d’épilepsie, souffrant de mal des transports ou sujet aux migraines).
Les bons gestes pour une formation en réalité virtuelle sans cinétose
Pour pallier à ce problème SIMANGO à décidé d’adapter au maximum ses formations pour les professionnels de santé en réalité virtuelle.
L’objectif ? Que la réalité virtuelle reste une technologie innovante et immersive au service des utilisateurs et non un facteur de risque pour l’utilisateur.
SIMANGO met un point d’honneur à rendre ses formations les plus confortables possibles pour les apprenants et réduire les risques d’apparition de cybercinétose. Cela passe par la durée de la formation, le choix des interactions et l’emplacement des objets. Chaque élément est pensé et testé par les équipes en interne.
Plusieurs recommandations sont également données à l’apprenant avant la formation :
◈ Faire la formation en position assise sur une chaise pivotante à 360°
◈ Eviter les mouvements brusques, surtout les mouvements de tête
◈ Enlever le casque de réalité virtuelle dès l’apparition des premiers symptômes
La réalité virtuelle permet de rendre les formations plus attractives en plongeant l’apprenant dans une immersion totale. Rapide et facile d’accès, il s’agit d’une solution de formation très appréciée de la part professionnels de santé.

Capture d’écran de notre formation en réalité virtuelle “bloc opératoire paramédical” du module “bloc des erreurs”.