Les Infections Nosocomiales (IN) sont les infections contractées en établissement de santé. Selon l’enquête Nationale de Prévalence (ENP) menée en 2022, un patient sur 18 présentait une infection nosocomiale.
Le COVID19 a bien évidemment fait augmenter la prévalence des patients infectés, de plus de 14%, entre 2017 et 2022. Cependant, même en excluant cette donnée, les infections nosocomiales touchent toujours un peu plus de 5% des patients. Cette donnée, bien que stable, reste trop élevée au regard de l’impact qu’elles ont sur les usagers des établissements de santé.
Qu'est-ce qu'une infection nosocomiale ?
Une infection nosocomiale n’est considérée comme telle que lorsqu’elle est contractée par le patient après son admission au sein d’un établissement de soin. Elle est due à la prolifération d’agents infectieux.
La prolifération des infections nosocomiales, une problématique inévitable en établissement de santé
- Le saviez-vous ?
Depuis 2006, les infections nosocomiales font partie des Infections Associées aux Soins (IAS), selon l’actualisation des « 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales » par le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux soins.
Il est malheureusement impossible de supprimer totalement la présence de ce type d’infections des établissements de santé. La dernière étude de l’ENP démontre notamment la stabilité de son taux de présence, autour de 5% hors Covid19, de 2017 à 2022.
Les infections nosocomiales peuvent survenir lors de soins, suite à une infection du matériel utilisé par exemple, mais pas seulement. Elles peuvent se contracter indépendamment des actes médicaux pratiqués, notamment lors d’épidémies.
Le covid avait par exemple fait drastiquement augmenter le nombre de contractations, ces infections touchant jusqu’à presque 15% des patients.
Les origines les plus fréquentes des infections nosocomiales
La prolifération des infections nosocomiales peut varier selon les services, plus élevée dans les centres de lutte contre le cancer, les Centres Hospitalier Universitaire et Régionaux, les services de réanimation ou encore les services de médecine. Les patients qui y sont admis sont plus à même d’avoir des complications infectieuses de par leur âge (souvent plus âgés de plus de 65 ans), leur état de santé amenuisé, les interventions qu’ils vont recevoir, souvent invasives.
Mais la fragilité des patients n’est pas la seule explication aux contractions d’infections nosocomiales.
Le traitement par antibiotique tient une place prépondérante dans la liste des facteurs favorisants. En effet, l’utilisation inadaptée ou trop répétée d’antibiotiques peut entrainer une résistance des bactéries aux médicaments. Entre 2017 et 2022, l’usage des antibiotiques en établissement de santé a augmenté de 7,5%, aboutissant au traitement d’un patient sur 6 par ce moyen.
Enfin, les erreurs dans l’application des règles d’hygiène par les professionnels de santé accentuent également la prolifération des infections nosocomiales. De nombreux acteurs sont impliqués dans processus de soins. Ce nombre multiplié par tous les patients à risque, il est facile d’imaginer la rapidité à laquelle une infection peut se déployer suite à un simple manquement à une règle d’hygiène.
Il existe des solutions pour diminuer la survenance de ces infections dans les établissements de santé, notamment sous la forme de sensibilisation et de formation régulière des soignants.
Comment solutionner le développement de ces infections ?
L'incontournable application de bonnes pratiques d'hygiène
Pour contenir la prolifération des infections nosocomiales, il est nécessaire de tenter de garantir une qualité et une sécurité des soins optimales.
La première barrière opposable aux infections nosocomiale est l’application de règles strictes d’hygiène. Cela passe par le respect d’une parfaite hygiène des mains, l’application des précautions standard et complémentaires, et d’un respect absolu des protocoles de sécurité.
Contre les infections nosocomiales, les gestes les plus simples se révèlent être les plus redoutables.
La seconde barrière est une prévention efficace. Sensibiliser les professionnels de santé, non seulement aux risques existants, mais également aux bonnes pratiques permet de limiter, voire de diminuer le nombre d’infections nosocomiales au sein d’un établissement de santé.
En effet, un professionnel conscient des risques, et ayant en tête tous les bons gestes à appliquer sera en mesure de garantir la sécurité des soins.
La formation complète et régulière des professionnels de santé, la solution gagnante
Convaincu que l’endiguement des infections nosocomiales ne peut se faire que par l’intermédiaire d’une formation efficace des professionnels de santé, Simango a mis en place un parcours de formation sur la Prévention du Risque Infectieux.
Il se compose de trois formations :
👉 Mission : mains propres, gants opportuns
👉 Protocole : maîtriser les précautions standard
👉 Opération : propagation Zéro
L’apprenant incarne, dans chacune, un professionnel de santé, garant de la sécurité patient. Pour cela, il doit identifier toutes les situations à risque infectieux et les rectifier.
Ces simulations en santé permettent aux apprenants de mettre à jour leurs connaissance en la matière et de pouvoir pratiquer les bons gestes sans risque pour de réels patients.
La possibilité de prendre son temps et d’échouer sans conséquence permet au joueur d’apprendre sereinement et de façon plus efficace.
Il les aura ainsi parfaitement intégrés lorsqu’il devra les appliquer en pratique.
Il est possible de compléter ce parcours avec d’autres formations comme :
👉 Objectif : prévenir les bactéries multirésistantes
👉 Stratégie : éviter la prolifération des BHRe (Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques Emergeantes)
Ces formations entrainent les apprenants à contrer la prolifération de ces bactéries si particulières.